mercredi 17 juillet 2024

Comment faire d’une pierre deux coups : Trump down, Biden out




    Stupéfiant comme l’Histoire peut s’accélérer à certaines périodes données dont celle-ci. D’une certaine façon, on pourrait croire qu’il s’agit d’un réajustement de la vitesse d’écoulement du temps faisant suite à une lenteur tout aussi anormale et sur une période beaucoup plus longue. En effet, on pourrait arguer si on avait du temps (et on n’en a pas, on n’en a plus) que la vitesse de l’écoulement du temps ressenti sur une période donnée est liée entièrement à la quantité, ou mieux la densité, d’événements mémorables qu’elle contient.
    L’événement mémorable dont il est question dans cet article est donc la tentative d’assassinat de Trump. Il faut noter qu’elle fait suite aux tentatives d’assassinat très récentes sur Robert Fitso, le leader slovaque, Orban un peu avant et sur Vladimir Poutine (admises sans façon mais avec sa vantardise habituelle par son auteur, le chef des services spéciaux kiéviens Kyrill Boudanoff). Une tendance commence à se dessiner, qui devrait pousser tous les services de sécurité des politiciens ‘populistes’ à redoubler de prudence.
    Il faut avouer tout de suite que dans l’Empire US finissant, deux secteurs restent toujours très créatifs et ne déçoivent pour ainsi dire jamais le grand public : la ‘comm’ et les services spéciaux.
    Le meeting qui a servi d’occasion à cette tentative de meurtre était presque idéalement situé pour permettre une sécurité maximale. On est très loin de Dallas et ses gratte-ciel aux innombrables postes de tir possibles, toits d’immeubles et milliers de fenêtres béant sur le passage du convoi présidentiel. Pour un Président américain, la sécurité est maximale : il a droit à sa propre sécurité rapprochée, à la police locale et, supervisant tous les autres, le ‘Secret Service’ qui est apparemment une division spécialisée du FBI. En tout, ce sont des centaines de personnes qui sont dédiées à la sécurité d’un ancien, actuel ou futur président étasunien lors d’un meeting, et cela seulement pour la sécurité du périmètre rapproché. Tout était donc réuni dans ce site de Pennsylvanie, très plat et sans point haut notable à part un château d'eau pour que « le plan se déroule sans accroc » (voir photo ci-dessus).
    À la place, un homme armé d’une carabine AR 15 et d’une lunette dernier cri est tranquillement monté à l’échelle pour rejoindre le toit d’un des bas bâtiments donnant sur le podium, en plein jour, tout cela sous les yeux de tout un tas de monde dont au moins un policier, plus un tireur d’élite, et a commencé à tirer sur Trump, lui traversant une oreille, blessant deux spectateurs derrière et tuant un troisième, tous il est vrai des criminels présumés puisqu’il avaient sûrement voté pour Trump en 2016, 2020 et s’apprêtaient visiblement à récidiver en novembre prochain.
    Il y a trois hypothèses possibles pour expliquer l’inexplicable, cette incompétence 
des services de sécurité tellement grotesque qu’elle en devient suspecte, qui rappelle le niveau d’incompétence de ceux chargés de veiller sur Epstein dans sa cellule haute sécurité. L’hypothèse A est tellement fantaisiste, tellement hollywoodienne, que je ne la mentionne que par esprit d’exhaustivité : toute l’opération ne serait qu’une mise en scène destinée à faire briller le candidat Trump. Le fait est que Trump a montré dans l’occasion une grande présence d’esprit qui lui a valu une photo magnifique (voir plus bas), un véritable rêve d'affiche publicitaire pour toute campagne électorale aux USA et qui devrait lui permettre de monter en flèche dans les sondages. Bien sûr, quand vous avez au tableau un mort et deux blessés plus un crâne éraflé qui sans la chance insigne de l’homme orange aurait éclaté comme une noix, il ne peut s’agir d’une opération ‘comm’ou alors c'était Alec Baldwin metteur en scène. Mais Baldwin était occupé à son propre procès; nous rayons donc A. L’hypothèse B est que le tueur n’était qu’un pion dans un complot d’un certain service spécial en trois lettres qui avait toute raison de craindre de sérieuses représailles une fois que le candidat Trump serait (re)devenu le Président Trump. Une Variante de B serait que Trump portait sur lui une cible d’homme à abattre parce qu’il serait un adversaire de l’oligarchie. Mais le simple examen de ses actions lors de son précédent passage à la Maison blanche suffit à réfuter cette idée. Trump ne s’est sûrement pas montré l’ennemi de l’oligarchie. Il est possible que cette nouvelle Internationale des Oligarques ait quelque doute sur la maniabilité ou la présentabilité du personnage mais sûrement pas au point de vouloir l’éliminer. Et certainement pas de cette façon-là, dans un plan si foireux que même les services secrets du Luxembourg auraient fait mieux !

    Reste donc l’hypothèse C qui devrait donc être la bonne : la négligence. Ah, ah ! j’adore ce terme des médias mainstream quand on parle d’une incompétence aussi générale, éclatante et assumée (la chef du Service Secret chargé de la protection du Donald a répondu aux journalistes après coup que tout avait été fait selon les formes et que si c’était à refaire, eh bien elle referait pareille !).
    Avant de conclure et de donner mon avis pour ce qu’il vaut, je vais rappeler quelques points importants à prendre en compte.
    D’abord, l’assassinat d’hommes politiques ou chefs militaires éminents est une spécialité reconnue des USA et de leurs divers services spéciaux : elle s’exerce aussi bien à domicile (avant Trump et pour rester dans l’époque moderne, on a eu les deux Kennedy puis Reagan), qu’en visite. La pratique est cruciale dans ce domaine comme dans bien d’autres et la pratique ne manque pas pour les agents spéciaux de ce pays ! L’entraînement en conditions réelles est constant : songez seulement au nombre de coups d’États, d’assassinats, de destructions en tout genre, type gazoduc, qui sont orchestrés et réalisés presque quotidiennement par les dits services. Il est donc difficile d’avaler le fait qu’un service secret dédié à la protection du citoyen numéro 1 des USA ne puisse pas être plus compétent (on ne peut pas trouver meilleur agent de sécurité qu'un tueur professionnel de même qu'on ne peut trouver meilleur garde-chasse qu'un (ancien) braconnier).
    Revenons maintenant à l’hypothèse B que j’ai abandonnée un peu vite. Imaginons qu’un service, Le FBI tiens justement, ait vraiment très envie que Trump disparaisse du paysage et ait de bonnes raisons pour ça (il a en effet tout fait depuis huit ans pour que Trump passe 287 ans sous les barreaux -- on n'est jamais trop prudent -- et tout le monde le sait, à commencer bien sûr par le principal intéressé). Bien qu’ils ne soient pas au-dessus de ça, les chefs du FBI ne peuvent organiser un attentat contre Trump en embauchant quelque(s) cerveau(x) brûlé(s) : c’est beaucoup trop risqué ; trop de monde devraient être dans le coup et on ne peut tout de même pas éliminer tous ces gens après coup comme le tireur Crooks, pour les empêcher de parler. Cela finirait forcément par se savoir et au lieu de perdre leur emploi (ce qui est en effet très probable au vu des sondages actuels) ils risqueraient fort de perdre beaucoup plus. Mais ces gens savent survivre dans leur marigot à défaut d’être compétents dans leur job. Ils n’ont pas réellement besoin de faire le travail, ils savent qu’il y a dans ce pays (les USA) des milliers de volontaires armés, chauffés à blanc par les grands médias, le parti Démocrate et l’ambiance générale qui est maintenant clairement à la guerre civile, et qui pensent sincèrement qu’il est de leur devoir de bon Américain d’arrêter Trump, quel que soit le moyen utilisé pour ça. Biden a récemment déclaré qu’il était temps de mettre une cible sur Trump (une gaffe de plus à son actif même s’il n’entendait pas la sorte de cible que lui a mis le tireur Crooks). Les termes les plus aimables qu’utilisent les médias pour qualifier Trump sont : tyran, antidémocrate, bandit, menace pour la nation et bien sûr fasciste. Pire, la veille de l’attentat, Biden lui-même a ânonné son texte disant que Trump et ses supporters étaient une menace pour l’âme même de la nation (« threat for the very soul of the nation ») : peut-on être plus clair ? Ces gens du FBI savent que des gens partout dans le pays ont en ce moment le doigt sur la gâchette et n’attendent qu’une occasion favorable. Eh bien, offrons-leur-en une, se disent-ils. Mettons les moins qualifiés, les plus incompétents de nos membres pour assurer la protection du Donald : ce serait bien le diable si un de ces pauvres types n’en profitaient pas pour lui loger une balle dans le crâne ou ailleurs durant un de ces innombrables meetings que cet odieux démagogue se croit obliger d’organiser.
    Cette hypothèse que je baptise B2 est selon moi la plus probable. Naturellement je n’ai pas de preuve, il n’y en aura d’ailleurs probablement jamais et en fait il est très difficile d’imaginer comment il pourrait y en avoir puisqu’aucun lien ne peut être établi entre le tireur et les responsables véritables, qu’on pourrait qualifier de facilitateurs. Il s’agit en effet dans ce cas non pas de faire mais de ne pas faire et il est très difficile de prouver que vous n’avez pas fait tout ce que vous auriez dû faire. Il s’agit donc en effet de négligence, oui, mais d’une négligence volontaire et organisée dans un but ou une intention précis. Et c’est pourquoi je ne le range pas dans la catégorie C mais B.
    Remarquons une dernière chose. Le FBI et les autres services plus ou moins secrets à la solde de l’oligarchie washingtonienne ont deux problèmes intérieurs immédiats sur les bras qu’ils ne savent comment résoudre : empêcher Trump d’arriver au pouvoir et pousser Biden dehors dans les plus brefs délais. Trump parce qu’ils le détestent comme on déteste les gens à qui on a fait beaucoup de mal et qui persistent à résister (il faut au moins reconnaître au Donald une tenacité et un courage peu communs au milieu des balles qui sifflent et des poursuites incessantes des juges pendeurs), Biden parce que son état de sénilité avancée commence à transformer chacune de ses apparitions en festival de marionnette grotesque, ce qui est de moins en moins apprécié par le bon public et surtout par les bons donneurs. Avec un tout petit peu plus de chance, ou si cet imbécile utile de Crooks avait été plus adroit, ils réalisaient un rêve presque inespéré : Trump abattu définitivement, Biden discrédité par l’incompétence étrangement suspecte de ce Service Secret, sans compter que beaucoup, probablement en fait 50 % des électeurs US, y verraient la main directe du parti Démocrate.
    Ainsi donc dans ce plan sans accroc, cela faisait d’une pierre, ou d’une balle, deux coups : Trump down, Biden out, c'était un bon plan... Ah, on me signale des grands cris dans le 
bureau du directeur du FBI : "caramba, encore râté!" 

PS1: il faut noter que bien que la première partie du plan, 'Trump Down' est ratée, d'un cheveu (mais c'est partie remise), la seconde, 'Biden Out', n'étant pas vraiment déterminée par le succès de la première, coure toujours et plus que jamais.

PS 2 : je suis toujours étonné du choix des Démocrates qui semblent dans leur majorité continuer à préférer l’option Biden pour la prochaine élection, malgré ses sorties de plus en plus calamiteuses, que l’option Kamala Harris. Même en admettant que ce soit une idiote incompétente et corrompue, ce qui est possible et même probable vu que c’est précisément le genre de gens que recherche l’oligarchie internationale pour la servir, il n’en reste pas moins qu’elle doit être capable de lire ou de réciter un texte mieux que son compère, de se déplacer sur une scène sans se prendre les pieds dans le tapis. Et quand on sait que le poste de Président des USA consiste à 95% à serrer des mains, à lire des textes préparés sur un prompteur, à descendre la passerelle d’Air Force One en agitant sa menotte et à tenir lieu de tête de gondole, je n’arrive pas à comprendre comment on peut préférer ce pathétique débris de Biden à Harris. Mais bon, comme on dit au foot, cela ne nous regarde pas.


Un bon article sur le sujet de Scott Ritter, qui prouve qu’on peut être ancien commando Marine (US), ancien agent spécial, et écrire très bien, mais en anglais : ici.




mercredi 3 juillet 2024

Élections en France : une occasion en or pour la résistance à l’oligarchie mondialisée

Un événement imprévu vient d’offrir une occasion en or pour dynamiter les forces de l’Empire, représenté en France par M. Macron et sa bande de suppôts de l’oligarchie internationale. Mais les partis d’opposition ont-ils réellement envie de prendre la place et de se retrouver ainsi avec la patate chaude ?

Cet événement imprévu a été la dissolution de l’Assemblée Nationale par M. Macron, illusionniste de son métier. Certains commentateurs y voient une erreur politique coupable. D’autres, dont je suis, suspectent plutôt un désir de se ménager une porte de sortie moins déshonorante que ce qui s’annonce avant pourquoi pas de revenir en sauveur de la nation dans un an, deux ans au plus, quand le chaos sera complet. Il est en effet clair maintenant que la France se dirige, quoi qu’il arrive, même dans le cas le plus optimiste, vers une période bien sombre. Et je ne parle pas de semaines ou de mois mais bien d’années. La différence entre l’hypothèse pessimiste et l’hypothèse optimiste est que dans la seconde, on aurait des années sombres avec une petite lumière au loin, une lueur d’espérance qui ne ferait que croître au fur et à mesure alors que dans la première, on aurait les années sombres sans lueur aucune. Et dans cette dernière hypothèse, ces années risquent de se transformer en décennies.

Pourquoi l’occasion est-elle en or et comment les choses devraient se dérouler si les résistants auto-proclamés étaient sincères ?

Pour la vraie gauche comme la vraie droite, la difficulté principale pour arriver au pouvoir est l’establishment en place, qui détient à peu près tous les leviers de pouvoir : politiques évidemment, médiatiques, industriels, financiers, et même culturels pourraient-on dire avec l’aide plus ou moins enthousiaste de l’Éducation Nationale. Le but de l’establishment est bien sûr de rester au pouvoir et donc de maintenir ce statu quo, coûte que coûte, bien qu’il perdure depuis des décennies avec des résultats que nous qualifierons aimablement de médiocres. Le but des ‘résistants’ est d’arriver au pouvoir et donc de dynamiter les pouvoirs en place. Le génie particulier de M. Macron vient de leur offrir cette occasion presque inespérée. En effet, si la résistance joue bien sa carte, si elle fait ce qu'elle devrait faire, elle est pratiquement assurée de la victoire, que ce soit dimanche prochain ou dans quelques mois, au pire dans trois ans.

Imaginons que dans un pays et une situation non imaginaires, je m’appelle Jean-Luc et que je sois le représentant supposé de la vraie gauche. Je crois très fort en mon programme et je pense donc que le programme le plus opposé au mien, celui de la vraie droite, est sûr de conduire le pays droit dans le gouffre. Je suis aussi un vrai politicien — je n’ai d’ailleurs jamais fait d’autres métiers — et donc je ‘sais’ que le plus dur n’est pas d’arriver au pouvoir mais de neutraliser les forces en place. Mon premier but est donc de me débarrasser de ce parti des oligarques mondialisés qui accaparent le pouvoir depuis des décennies. Ensuite seulement, je m’occuperai de la vraie droite, le seul adversaire qui me restera. Et donc dans un second tour d’une élection ou le parti des oligarques associés est arrivé troisième, ce qui est une très mauvaise place, mon premier soin devrait être de lui maintenir la tête sous l’eau. Jamais je n’appellerais à faire barrage contre la vraie droite pour la simple raison que la tâche la plus urgente et de loin est de réduire le pouvoir de l’oligarchie. Et surtout, je sais que si j’appelle à faire barrage contre la vraie droite, cela revient à faire voter pour le parti des oligarques, ce qui prouvera aux yeux du peuple que je suis un faux résistant et un autre pion de l’Empire. Bien sûr je n’appellerais pas à voter pour la vraie droite dans les cas où je ne pourrais remporter une circonscription car c’est mon ennemie et que ‘mes’ électeurs ne le comprendraient pas. Il suffirait en somme de me taire. En favorisant ainsi mon adversaire naturel, je lui fais un cadeau empoisonné. Il va devoir former un gouvernement dans ces circonstances catastrophiques, sans avoir véritablement les pleins pouvoirs, et comme de toute façon, je suis sûr que son programme est très mauvais, il va se décrédibiliser aux yeux des électeurs en moins de deux. Alors, à la prochaine élection, qui aura lieu dans quelques mois ou un an ou deux ans ou trois ans au plus, je serai élu dans un fauteuil avec une majorité écrasante puisque je n’aurais alors plus aucun adversaire dangereux, ni les oligarques usurpateurs ni la vraie droite. Et je pourrai donc appliquer mon programme. Tout cela n’a rien de mystérieux et va pour ainsi de soi.

Imaginons maintenant que dans ce même pays non imaginaire, je m’appelle Marine et que je représente la vraie droite. Je crois très fort en mon programme et je sais parce que je suis une vraie politicienne — je n’ai jamais rien fait d’autre dans ma vie — que le plus dur est de se débarrasser du pouvoir en place, ces oligarques aux couleurs arc-en-ciel. Plus tard, je m’occuperai de mon opposant naturel, la vraie gauche. Or, j’ai l’occasion rêvée, peut-être même pas entrevue en rêve, d’atteindre ce but dans quelques jours. Naturellement, je ne devrais pas concentrer ma puissance de feu sur la vraie gauche, puisqu’elle fait elle aussi partie de la résistance, mais sur le pouvoir en place. Il ne s’agirait pas que l’hydre ré émerge à cause d’une bêtise de ma part. Jamais je n’interdirais à mes électeurs de voter pour la vraie gauche (même si je me garderai d’appeler à voter pour, pour ne pas froisser mes fans) dans le cas où je ne peux pas gagner la circonscription puisque tout ce qui affaiblit le pouvoir en place est bon pour moi. Et parce que je ne veux surtout pas en les appelant à faire barrage à la vraie gauche que le peuple pense que je suis de mèche avec le parti des oligarques, le seul véritable obstacle à mon arrivée au sommet de l'Etat. Si la vraie gauche est amenée ainsi à devoir former le nouveau gouvernement, forcément faible dans la situation catastrophique actuelle, tant mieux je me dirais. Car je sais que le programme de la vraie gauche est le plus mauvais qui puisse être et qu’il sera décrédibilisé aux yeux du peuple en moins de deux. Alors, m’étant débarrassé de mes adversaires, je serai élue dans un fauteuil à la prochaine élection, qui sera présidentielle, avec une majorité plus que confortable et je pourrai enfin appliquer mon programme.

Naturellement, Jean-Luc et Marine savent tout cela puisque ce sont de vrais politiciens depuis des décennies, qu’ils sont intelligents et qu’ils sortent de bien meilleures écoles que moi (ce qui n’est pas difficile).

Mais dans le pays non imaginaire dont j’ai parlé, ce n’est pourtant pas ce qu’ils ont dit et pas ce qu’ils font. Pourquoi ? La réponse est évidente : parce qu’ils ne croient ni l’un ni l’autre à leur programme. CQFD.

On se trouve donc dans un exemple magnifique de course à qui perd gagne.

Winter is coming comme on dit dans la maison Stark.