vendredi 25 mars 2022

L'Empire du mensonge

Par instinct, par goût puis par habitude, je me défie de la classe politique dans son ensemble, tout le spectre de couleurs, du rouge vif jusqu’au violet profond. Je ne fais pas d’exception. Ni pour les femmes, ni pour les noirs, les homosexuels, les trans, les pauvres (il paraît qu’il y en a !), les chrétiens, les musulmans, les juifs, les borgnes ou les paraplégiques. Instinctivement, sans réfléchir donc, le seul fait qu’ils soient politiciens suffit à les ranger dans la catégorie des détestables, des méprisables, des déplorables diraient certain(e)s. J’ai un penchant invincible à changer de chemin ou de chaîne TV dès que je vois apparaître une de leurs bobines malsaines. Et ce n’est pas l’expérience qui peut atténuer chez moi cette tendance. Plus les années passent, plus je suis confondu devant l’étalage toujours plus criant de leur ineptie, de leur incompétence, de leur corruption, de leur cynisme, de leur ignorance crasse, de leur médiocrité, et par-dessus tout de leurs mensonges. Néanmoins, je n’ai pas que des instincts primaires, j’ai aussi une cervelle et celle-ci me souffle que les politiciens devraient être les gens les plus brillants, les plus intelligents qui se trouvent dans l’humanité, loin devant les artistes ou les scientifiques, tant les problèmes qu’ils doivent ou devraient gérer sont complexes, bien plus évidement que ceux auxquels sont confrontés les physiciens sans même parler de ces grands benêts de mathématiciens (ce n’est pas du tout la même magnitude en terme de complexité que d’avoir à faire à des chiffres ou à des êtres vivants aux interactions presque infinies (et le presque est sans doute une prudence superflue de ma part)). Les seuls qui pourraient à la rigueur se comparer aux grands politiques sont les romanciers qui doivent concilier nombre de forces, d’éléments et d’intérêts contradictoires mais ceux-ci ont sur ceux-là un avantage de taille ; ils peuvent en dernier recours courber la "réalité" à leur volonté pour se plier aux intérêts de leur histoire, et la réalité devient donc celle qu'ils ont  choisie. Les politiques ne le peuvent pas même s’ils semblent le croire de plus en plus fort à en juger par la redéfinition de la réalité selon des termes arbitraires qu’ils tentent d’imposer à leurs populations à grand coups de propagandes et de lois restrictives, diverses et variées, annonçant l’extinction à grande vitesse de la liberté d’expression (profitons donc de ce qui en reste pendant qu’il en est encore temps ; ça ne va plus durer longtemps). Comment est-ce donc possible que des gens qui devraient être les phares de l’humanité soient dans la réalité, la nôtre en tout cas, en Occident et à notre époque, si sinistrement et collectivement médiocres ? J’insiste sur le collectivement puisqu’il est clair que pris individuellement, nous trouverions parmi notre classe politique des gens supérieurement intelligents, doués, lucides, parfaitement aptes à analyser la situation actuelle comme je le fais et probablement mieux ou en tout cas plus rapidement que je le fais. Après tout, tout le monde n’est pas aussi sénile que Joe Biden ni aussi idiot que GW Bush qui lui, au moins, n’avait pas besoin de feindre la bêtise pour plaire à ses électeurs. Il ne fait aucun doute qu’Obama, Merkel ou même le fanfaron Macron sont des personnes très intelligentes, au QI certainement proche du sommet de l’échelle, comme il ne fait aucun doute qu’il y a dans la classe politique des gens munis de processeurs d’une puissance et d’une rapidité peu commune : je parle de leur cerveau. Néanmoins, peu importe la puissance et la vitesse du calculateur; si ce qu'on y rentre est un tas d'âneries, il n'en sortira à coup sûr que des âneries à la puissance n : garbage in garbage out. Au bilan final et pris collectivement, nos politiciens sont d’une médiocrité accablante. J’expliciterai ce paradoxe plus loin.

Cette assez longue introduction pour dire ma surprise incrédule, ma totale stupéfaction quand, un jour, par hasard ou par ennui, je tombe sur le discours public d’un politicien, pertinent, compétent, argumenté, raisonnable, parfaitement clair, jouant très peu sur les émotions, et qui en plus parle bien, sans effet de manche et aboiement désagréable. Car vous aurez sans doute noté que le titre de cet article n’est pas de moi mais est la traduction d’une expression utilisée par un homme politique contemporain très célèbre, surtout en ce moment, pour qualifier le gouvernement des USA et ce qu’on appelle l’Occident en général. Il s’agit de Vladimir Poutine. Et je crois, mais il faudrait vérifier, qu’il a pour la première fois employé ces termes dans un discours de 2007, ou quelque part dans ces eaux-là, peu importe. L’expression est absolument judicieuse de mon point de vue et je ne peux pas en trouver de meilleure pour définir en quelques mots le type de société dans lequel nous vivons. Tout est devenu mensonge: pas seulement la politique, les médias, le journalisme, ce qui est presque normal tant on y est habitué, mais la justice, l'histoire, l'économie, la finance, les sexes, le sport, l'éducation institutionnelle dans son ensemble, la météo, la médecine et même les sciences plus dures où l'on peut maintenant publier absolument n'importe quoi dans n'importe quelle journal revu par les pairs du moment qu'on a apposé dessus le cachet officiel du politiquement correct. Et tout est mensonge parce que tout est devenu politique et la politique est chez nous devenu l'art du mensonge, un point c'est tout. Et le modèle ultime est bien sûr les USA, "l'empire du mensonge". Un président américain moyen se serait contenté de parler de l’empire du mal, de l’axe du mal, ce qui n’a bien sûr aucun sens, rationnellement parlant, comme à peu près tout ce qui sort de la bouche d’un homme politique américain moderne. Mais Poutine définissait très précisément et très simplement dans ce discours quel est le cœur du problème de notre civilisation, qui est aussi un peu la sienne soit dit en passant, et il suffisait de l’écouter, de l’écouter réellement, pour comprendre que son diagnostic était essentiellement correct. Quelle différence avec la médiocrité de ses confrères européens et américains (et israéliens et japonais et coréens et australiens puisqu’ils sont englobés dans l’occident aussi orientaux soient-ils) ! On n’est tellement plus habitués à entendre de tels discours faisant appel à l’intelligence qu’on a d’abord du mal à en croire ses oreilles — surtout moi qui suis si défiant par nature envers cette gente — mais voilà un homme politique, me suis-je dit, qui sait de quoi il parle et qui témoigne d'une franchise et d'une simplicité relatives, aussi louables que rarissimes de nos jours dans la bouche d'un politicien. Son règne a plein de défauts, de gros défauts, je n’en doute pas, mais ses idées sont claires, pertinentes et ses actes sont conformes dans l’ensemble à ses paroles, autre chose à laquelle nous ne sommes plus habitués de la part des politiciens occidentaux. Quelqu'un qui tire ses paroles de ses idées et qui fait découler ses actes de ses paroles est une incongruité à notre époque dans la sphère politique. Jacques Chirac aurait probablement dit que c'est une imbécilité, lui qui a révélé au grand jour la maxime qui guide le politicien occidental normal : "les promesses n'engagent que ceux qui les écoutent". L’invasion de l’Ukraine ne devrait donc avoir rien d’une surprise pour personne si on s’était donné la peine d’écouter les paroles de Poutine depuis au moins une décennie, c’est-à-dire de les prendre au sérieux. Il l’a  annoncée, expliquée, justifiée depuis des années, a donné tous les avertissements nécessaires et même plus qu’il n’en devait, avec une patience plus orientale qu’européenne. Et bien effroyablement, en occident, personne parmi la classe au pouvoir n’en a tenu compte. Rétrospectivement, on se frotte les yeux pour vérifier qu’on ne rêve pas, que ce n’est pas un cauchemar. Comment des annonces aussi claires venant du président d’une des deux ou trois forces militaires les plus puissantes de cette planète ont pu être tout simplement ignorées à multiples reprises, comme s’il s’agissait de la parole d’un fantoche d’Irak ou de Corée du Nord et nous retrouver maintenant en pleine guerre mondiale économique, très officiellement, en attendant pire ? Comment peut-on être à ce point sourds et aveugles ? C’est ce que j’expliquerai maintenant.


L’empire du mensonge désigne avant tout et presque uniquement les USA puisque tous les autres ne sont que des vassaux insignifiants (sauf sans doute Israël pour une raison que je donnerai plus loin) qui n’ont en réalité pas vraiment leur mot à dire ou ce qui revient au même, s’ils disent un mot, ne sont pas pris au sérieux et avec raison cette fois. Dans la liste de ces vassaux ineptes et inaudibles, il ne faut évidemment pas oublier de ranger dorénavant le Vatican de Bergoglio. Mais de tous, les Européens occidentaux sont probablement les plus grosses dindes de la bande (de la farce). Il est frappant de voir qu’à chaque fois que les Américains envoient un grand coup de pied au cul des Russes ou des Chinois, ou inversement, ce sont les Européens qui le reçoivent. Et maintenant, c’est en pleine figure. Et ils aiment tellement ça qu'ils s'en envoient tout seul quand il n'y a personne d'autres pour leur en donner. Beaucoup d’occidentaux, nombreux dans l’absolu mais relativement insignifiants comparés à la masse, les derniers résistants à la propagande incessante et à demi délirante qui nous sert maintenant de grands médias font en fait un diagnostic très proche de celui de Poutine. Toutefois, les avis divergent quant à la cause de l’effondrement de l’occident. Est-ce la stupidité, l’incompétence, l’ignorance crasse de nos leaders, voire du peuple lui-même ou est-ce plutôt du côté du cynisme, du machiavélisme, du mercantilisme forcené et de la corruption généralisée qu’il faut chercher ? Ou encore un mélange des deux ? Mon avis est que la réponse correcte, si on va au fond des choses, est... ni l’une ni l’autre. Bien sûr, on trouve de la stupidité, de l’ignorance la plus crasse, de la corruption la plus banalisée (voir l’affaire de la covid qu’on se dépêche d’enterrer pendant que les yeux sont ailleurs), de l’incompétence, du cynisme, du machiavélisme, de l’intérêt personnel ou mercantile (citez moi un peuple plus mercantile que les Américains des US) en abondance d’offre par chez nous. Mais ce n’est pas la raison de fond. Et ici, je dois séparer le cas américain du cas européen qui est fondamentalement différent.

D’abord, il y a une différence qui compte : les Européens, tous les Européens, contrairement aux Américains, mis à part peut-être les Suisses, savent ce qu’est une guerre, une vraie, celle qu’on a sur son propre sol. Cela évite bien des illusions. Mais la différence majeure est celle-ci : il y a belle lurette que les Européens ne croient plus en eux. Ils savent — pour les gens qui savent réfléchir et même peut-être pour les autres, moins consciemment — que leur date de péremption a expiré et qu’ils sont déjà entrés dans la longue et morne procession funèbre qui conduit au cimetière des civilisations disparues, où ils rejoindront Égyptiens, Grecs, Olmèques, Aztèques et autres Étrusques. Bref ils sont morts ou au stade de l’acharnement thérapeutique. Et comme ils ne croient pas en eux, il ne leur reste qu’à suivre leur maître Américain, sans conviction, mais jusqu’au bout, avec cette docilité qui est la marque des lâches, des dépressifs et des grands malades.

Eux, les Européens, savent mais ils ne peuvent rien faire : en tant que collectif (pas nécessairement en tant qu'individus) ils sont trop vieux, ils sont sans énergie, ils sont impuissants, ils sont finis. Ils voient clairement, au moins pour certains, l’impasse dans laquelle l’Occident s’est engagé, la destruction inéluctable qui les attend et pourraient expliquer à leur maître qu’il fait fausse route mais à quoi bon, on ne les écouterait pas ; on n’écouterait pas non plus son chien s'il s'avisait de vous donner des conseils. 

Pour les pays riches, soi-disant riches, d'Europe occidentale, qui se gargarisent de leur PIB, comparé à celui de cette pauvre Russie, et tout particulièrement la France, il faut inventer un nouveau sigle, le groupe des PVSD, les Pays en Voie de Sous-Développement. Et pour les amateurs d'acronymes, on aurait alors les FAIB : France, Allemagne, Italie, (Grande) Bretagne.

Le cas américain est très différent, diamétralement opposé en fait. Les Américains ne souffrent certainement pas d’un manque de confiance en eux, ils souffrent au contraire d’un excès de confiance qu’on peut appeler complexe de supériorité. Et il ne s’agit pas bénignement de se croire supérieur militairement ou économiquement mais intrinsèquement, dans l’absolu, ce qui est une maladie considérablement plus grave. Ce n’est pas la raison qui parle, évidemment pas car ils ne sont pas plus bêtes que les autres, c’est une croyance profondément ancrée en eux, qui n’a cessé de grandir depuis des décennies, plus probablement des siècles, qu’ils ont un destin à part du reste de l’humanité, qu’ils sont au-dessus des règles les plus universelles, que le jugement de leurs actions ne peut se faire à l’aune commune. C’est cette croyance étrange et infondée (mais qui a des racines évidentes que je dirai plus loin) qui explique leur aveuglement, qui explique à son tour leur mépris, leur indifférence, leur arrogance, leur irrespect collectif de tout ce qui n’est pas « américain » au sens le plus yankee du terme.

Très clairement, ils sont atteints collectivement du syndrome du peuple élu, le second par ordre chronologique mais pas le moindre, choisi par Dieu pour réaliser un destin spécial et incomparable.  Ils ont la certitude d'être les bons de l’Histoire, toute l’Histoire, et que tous ceux qui s’opposent à eux sont donc les méchants, et que rien, absolument rien, même les pires massacres commis par ou avec eux ne sauraient y changer quoi que ce soit. Mais là où les juifs peuvent fonder leur croyance similaire sur un livre, l’Ancien Testament, généralement considéré comme un des piliers majeurs de l’humanité (dicté par Dieu pour ceux qui prennent les Ecritures au pied de la lettre) et en tirer au moins quelques circonstances atténuantes, une excuse même, il n’y en a aucune en revanche, je le crains, pour le peuple mêlé des USA. Bien que de tradition chrétienne dans l’ensemble, ce peuple aussi bariolé qu’étrange ne lit évidemment pas la bible comme vous et moi (si vous la lisez). Quand un Américain lit les Commandements, comme mettons « tu ne tueras pas » ou « tu ne voleras pas » il est évident qu’il y a un astérisque invisible pour le commun des mortels qui renvoie en bas de page où il trouve cette addition « sauf si tu es Américain et que l’autre ne l’est pas ». Ainsi, il perpétue avec le sentiment de sa valeur supérieure, de sa vertu inaltérée ses vols et ses massacres habituels. Et comme la liste de ses crimes est toujours plus longue, c’est là une propriété bien pratique de la psyché de l’Américain moyen, et d’autant plus efficace qu’elle est en grande partie voire entièrement inconsciente. En plus du génocide des peuples amérindiens originels, et sans vouloir en faire la liste exhaustive qui serait interminable, on peut signaler parmi leurs actes les plus remarquables à cet égard, les bombardements inutiles et monstrueux de Dresde, Nagasaki, Hiroshima, les massacres commis en Corée, au Viêt-Nam, en Irak, en Yougoslavie, en Lybie, en Syrie, avec les résultats qu’on sait. Rien qu’en Irak, lors de la seconde guerre du Golfe, il est maintenant à peu près établi que les bombardement « chirurgicaux » ont fait plus d’un million de morts parmi les civils seulement, dont 500 000 enfants, guerre fondée sur la seule base d’un mensonge éhonté, si on peut appeler guerre le passage à tabac d’un avorton désarmé par un géant en armure, casque et fléau de masse d'arme. Le vol des ressources du pays détruit plutôt que conquis, pétrolières surtout, est une banalité qu’il n’est même plus la peine de relever. Dernier exemple en date : les champs pétrolifères de la Syrie. Si on ajoute les coups d’États et renversements innombrables directs et indirects commis par les USA sur le dernier siècle (dont le dernier s’est situé précisément en Ukraine, en 2014, puisque celui de Syrie a pour l’instant échoué*), on a la vision d’un monde sans cesse et partout déstabilisé pour le seul et unique profit de l’Empire Américain. Et encore je suis large ici car il n’est même pas sûr que les vassaux des USA en profitent beaucoup, sauf probablement Israël. 

Ce parallèle que je suis en train de faire entre les USA et Israël est évident ou devrait l’être, me semble-t-il. On retrouve le même sentiment d’impunité chez ces deux peuples, le même sens de son destin spécial, le même sens de sa vertu inaltérée, la même bonne conscience, quels que soient les tombereaux de morts laissés sur leur passage, la même capacité à mentir effrontément et de continuer à mentir, même mis devant l’évidence la plus indiscutable. Les juifs tirent leur psyché particulière du fait qu’ils sont le peuple élu par YHWH, ou du moins qu’ils l’ont été à une époque, et du fait qu’ils ont été l’objet d’un des génocides les mieux documentés de l’Histoire, ce qui semble leur conférer un statut de martyrs éternels et donc, croient-ils, un passe-droit pour leurs exactions sans fin dans le Moyen-Orient. Mais je ne vois rien de tel pour justifier, si on ose dire, les massacres commis par leurs braves émules américains. J’ai bien peur qu’à trop fréquenter Israël, ce brave Oncle Sam se soit cru en quelque sorte son héritier, son fils unique peut-être, avec tous les privilèges sacrés supposés se rattacher à ce statut douteux.

L’empire américain n’est pas éternel et il est peut-être même déjà en train de vaciller. Curieusement, c’est à ce moment précis où une civilisation s’écroule que l’aveuglement et la certitude d’être le bon de l’Histoire est le plus grand : il suffit de lire, de voir, ou d’écouter les médias mainstream américains et de ses acolytes habituels. Toute décence a presque disparu. Un torrent continu de mensonges ou d’inventions dignes d’un très mauvais romancier avec juste un léger saupoudrement de vérité ici et là pour faire moins invraisemblable. Poutine avait raison.

Bien sûr, la guerre, cette invasion de l’Ukraine, ou cette opération spéciale comme l’appellent bizarrement les Russes, est une très mauvaise chose. La guerre est la pire des solutions, oui, sauf quand il n’y en a plus d’autres. Et je crois bien que l’Empire, dans son arrogance et son aveuglement, sa folie même, a mis la Russie dans cette situation : faire la guerre ou disparaître.

Ce n’est pas Poutine, le plus fou, dans cette histoire.


* Correction du 01/05/22 : eh non, ce n'est plus le cas, le Pakistan vient tout juste de s'ajouter à cette liste interminable.


La vidéo qui suit est la retransmission intégrale du discours de Vladimir Poutine du 24/02/2022 annonçant l'opération spéciale. On ne peut imaginer ton plus mesuré et argumentation mieux construite pour une décision aussi cruciale : un discours politique d'une qualité littéralement inouïe, au moins pour le dernier demi-siècle, dans nos pauvres pays du futur tiers-monde. Pour ceux qui ne lisent pas l'anglais, il est possible de régler les sous-titres en français avec les icônes sur la barre inférieure (choisir traduire automatiquement puis choisir la langue).

Sur Odysee : c'est ici 

https://odysee.com/@MilanRR:e/Vladimir-Putins-Speech-on-Ukraine-and-US-Foreign-Policy-and-NATO--24-February-2022-ENG-Subtitles:d

Je laisse aussi le lien vers Youtube bien que la vidéo ait disparu comme preuve, s'il en faut encore, de la censure qui règne dans nos pays de grande démocratie.



https://www.bing.com/videos/search?q=putin%27s+speech+in+full&&view=detail&mid=0DC133E40B38CDBD276B0DC133E40B38CDBD276B&&FORM=VRDGAR&ru=%2Fvideos%2Fsearch%3Fq%3Dputin%2527s%2Bspeech%2Bin%2Bfull%26FORM%3DHDRSC3