samedi 2 juillet 2022

Sept Cercles De L’Enfer : Livres II, III et VI version "de luxe"

 

Peinture pour la couverture du livre

Ce volume agrémenté d'une dizaine de mes illustrations, comme la peinture montrée plus haut, rassemble toutes les novellas de la série Sept Cercles De L’Enfer qui comprend quatre romans de tailles inégales et donc ces trois novellas. Chaque livre de la série est conçu pour pouvoir être lu séparément. Il n’y a pas de continuité de l’intrigue, des personnages, du cadre et de l’époque de l’action au travers des différents tomes, seulement une récurrence dans le thème général, celui du cercle infernal, qu’il soit spatial ou temporel. Les livres sont numérotés selon leur ordre de publication, ordre généralement indépendant de la volonté de l’auteur, sans considérations d’ordre de lecture préférentiel (excepté pour le septième et dernier cercle qui voit le cercle se briser et devrait donc, si on aime les fins qui se terminent bien, être lu en dernier). Dans le cadre de cette présentation, il nous a donc paru licite d'ordonner les livres chronologiquement, de commencer donc par le premier écrit et terminer par le plus récent, qui est aussi l'avant-dernier de la série, paru en 2022, mais libre au lecteur de commencer par le livre de son choix.

Kólassy, la naufragée de l’espace, est la version personnelle de l’auteur, selon ses propres mots, du Pays De La Nuit de W. H. Hodgson, ce « plus grand roman raté de la littérature de l’imaginaire ». C’est à coup sûr l’histoire la plus dépaysante des trois, située dans le plus lointain futur. Il n’y a pas de cité pyramidale comme dans le roman de l’Anglais mais l’épave d’un immense vaisseau aux voiles d’or qui semble de toute évidence plus apte à utiliser les vents solaires pour traverser le cosmos qu’à voguer sur les flots. Néanmoins, à cette époque éloignée, la distinction semble s’être effacée et l’héroïne du récit, une fois remise de son amnésie, se considère comme une sorte de matelot. Comme dans le Pays De La Nuit, on trouvera ici beaucoup de monstres épouvantables, un étrange sauveur muet au pouvoir fantastique et une histoire d’amour romantique transcendant l’espace et le temps, et même, semblerait-il à bien y regarder, la barrière des espèces.

Outreterre se situe à des années lumières de la Terre, plus probablement à des dizaines, et donc dans un futur assez lointain selon toutes vraisemblances. De pareils voyages spatiaux sont terriblement risqués, il va sans dire, quel que soit l’avancement technologique des voyageurs, car on n’a aucune raison de supposer compte tenu de notre expérience passée que la psychologie humaine évoluera beaucoup. Ces voyages seront en effet presque certainement des billets aller simple et en tout cas d’une durée très excessive pour la psyché d’un humain. Et le pire est qu’il est impossible d’être assuré qu’au bout du compte on tombera sur la bonne planète, l’idéale, la seule pouvant accueillir la vie, le tirage parfait au sein d’un milliard de milliard de combinaisons possibles. Un tout petit hic dans n’importe quel paramètre et la vallée d’abondance se transforme en désert plus aride que l’Antarctique, le rêve se change en cauchemar et le paradis en enfer. Ici, l’élément fantastique, très inhabituel dans le cadre de la science-fiction dure, est une fée. Eh oui, elle possède même ce qui ressemble à une baguette magique !

Jeu de Mort est des trois textes le plus ouvertement fantastique, même si la première solution de cette intrigue semble pouvoir appartenir à la science-fiction. D’une manière générale, On trouvera toujours une dimension fantastique dans ces textes, à savoir au moins un événement de l’intrigue ne rentrant pas dans le cadre de la « Science » ni dans celui, plus large, de la raison, même dans une époque future lointaine, censément être beaucoup plus avancée que la nôtre, et permettant donc en principe un certain nombre de libertés narratives. L’époque ici est approximativement la nôtre et L’ODI (Objet D’Intérêt) a l’apparence d’une grande coquille semi sphérique apparue un beau matin au bord de la mer par une nuit très sombre. Toutes les hypothèses sont envisagées par les agents gouvernementaux autorisés qui enquêtent sur l’événement jusqu’au jour où un inconnu, qui se fait appeler Mordor, entre en contact, réclamant de parler au Chef de l’État, son Excellence Tommy. Et il semble en effet que ce soi-disant Mordor, habitant ou créateur de l’ODI, ait un goût très vif pour les flammes, virtuelles ou non, et soit très doué pour souffler le chaud et le froid.

Le livre est disponible ici, en version brochée pour le moment, grand format.



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